Récit de mes aventures dans le Sahara
J’ai eu quelques fois le privilège d’explorer le désert du Sahara.
Chaque fois, dès que nous quittions les dernières traces de civilisation, le désert se déployait devant mes yeux comme un océan de sable sans fin. Les dunes d’un orange doré s’étendent à perte de vue, tandis que la chaleur du soleil réchauffe comme une caresse.
Si vous saviez comme le silence qui nous enveloppe rend l’expérience presque mystique. La nuit, les étoiles dévoilent la profondeur de sa voie lactée et brillent comme des milliers de lanternes qui nous rappellent la petitesse que nous sommes dans le monde.
Différents campements sont montés dans le désert à des endroits stratégiques. Les nomades qui y vivent nous accueillent chaleureusement, s’assurant qu’on ne manque de rien, cuisinant sous la braise ces plats spéciaux qui témoignent parallèlement des morceaux de leur quotidien. Je pourrais passer des journées entières à les écouter raconter leurs récits de voyages à travers le Sahara qui souvent, durent depuis des générations. Des histoires empreintes de magie, comme si le désert lui-même leur avait transmis sa sagesse ancienne.
Dans un de mes périples alors que j’amenais avec moi un petit groupe de voyageurs à la rencontre de l’immensité, j’ai mis le temps sur pause. Je les regardais vivre leur rencontre, sans m’empêcher de remarquer leurs sourires. L’expression du bonheur infini sur leurs visages, loin de tout ce qui peut embêter un quotidien. On grimpait sur les dunes en s’enfonçant dans le sable chaud et au sommet on a ri, on a dansé dans cette mer d’or et de silence en harmonie avec les murmures du vent. Les murmures du temps.
Partir à la rencontre du désert du Sahara, c’est plus qu’un voyage; c’est une leçon d’humilité, une invitation à se perdre pour à la fois se découvrir.
Je ne vous cacherai pas qu’à chaque expérience, j’y ai laissé un petit bout de moi pour me promettre de ne jamais oublier ce sentiment puissant de connexion à l’univers.
Ne jamais oublier que ma richesse se cache dans tout ce que j’ai, que je ne possède pas.
Votre blogueuse voyageuse, Marie-Soleil xx